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A l’origine, on s’inscrivait sur Linkedin pour renouer contact avec son réseau professionnel, pour cultiver son carnet d’adresses en ligne. La plateforme fonctionnait à la manière d’un club d’affaires virtuel qu’on enrichissait au gré des rencontres.
Cela fait quelque temps que Linkedin a amorcé sa mue pour devenir un média de référence. Un virage qui saute aux yeux lorsque l’on télécharge la récente mise à jour majeure de l’application mobile, avec son interface qui s’inspire largement de Twitter et Facebook.
Une stratégie ambivalente qui amène l’utilisateur à modifier ses comportements. Progressivement, les demandes de connexion se sont décomplexées et il semble désormais admis d’accepter tout le monde dans son réseau, machinalement. Et parfois n’importe qui. Alors devrait-on tous se lancer dans une absurde quête aux contacts, jusqu’à se lier avec la terre entière ? Quel est l’intérêt d’admettre dans son réseau professionnel des personnes que l’on ne connaît ni d’Ève ni d’Adam, et dont certains n’ont pas même l’élégance de motiver leur requête ? Peut-être dans le but de gonfler son répertoire et l’audience de ses publications, avec le vague espoir de dégoter quelques nouvelles affaires ? Je suis convaincu que c’est une très mauvaise idée, et pour au moins deux raisons. 1. Supprimer les contacts passifs est bénéfique Sur Facebook, il a été démontré qu’en supprimant ses amis passifs on touche paradoxalement plus de monde. Aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est pourtant logique: l’algorithme qui gère le flux d’actualité est stimulé lorsqu’il reçoit des retours positifs auprès d’un premier échantillon de ses amis, naturellement plus réceptifs. Les réseaux sociaux ont tout intérêt à favoriser une audience de qualité, de miser sur la pertinence de l’information et des interconnexions. Sur Linkedin, la distribution de l’information fonctionne à n’en pas douter de manière similaire. La publication d’un statut ou d’une actualité se propagera plus rapidement et plus loin dans le réseau après avoir trouvé des relais dans un premier cercle de connaissances; auprès d’un tissu social authentique. 2. Le carnet d’adresses, un gage de réputation Pour ceux qui collectionnent les contacts comme des figurines Panini, le carnet d’adresses se montre peu représentatif des vraies rencontres qui ont jalonné leur carrière; ces dernières étant diluées par la profusion de liaisons douteuses. Car si Linkedin n’est qu’un réseau virtuel, il est devenu notre première vitrine en nous hissant notamment dans le haut du classement de Google. Quelle impression laissons-nous lorsque nous revendiquons des relations avec de parfaits inconnus, ou des individus que nous ne saurions recommander ? Découvrir le nombre réel de connexions d'un membre Le compteur qui est indiqué sur les profils est bloqué à 500+ connexions, sans doute pour ne pas alimenter l’orgueil des « chasseurs de contacts ». Il existe cependant un truc pour découvrir le nombre des relations de premier niveau d’un membre du réseau: il suffit d’effectuer une recherche à partir du prénom et du nom, puis de cliquer sur le nombre affiché (ex.500+). Le nombre de contacts apparait ensuite dans les résultats de recherche. Et si cette personne publie des articles sur Pulse (le blog de Linkedin), il est également possible de révéler le nombre réel de ses abonnés (hors relation de 1er niveau) en soustrayant le nombre de connexions obtenu précédemment du total de sesfollowers (abonnés). Un indicateur de notoriété publique qui est moins facilement manipulable et donc sûrement plus significatif. source
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